Philosophie Magazine
Roger is a frequent contributor to Philosophie Magazine, where his interviews and essays examine the evolving landscape of American politics. His pieces explore the rise of figures like Zohran Mamdani, the uncertainty surrounding upcoming elections, the role of civil disobedience in times of disorder, and the political dilemmas posed by Donald Trump, including his enduring appeal and the limits of legal strategies against him. Throughout these conversations and analyses, Roger brings an Arendtian perspective to questions of democratic crisis, partisan enthusiasm, and the future of the United States. A selection of his contributions is featured below.
Roger Berkowitz : “Mamdani fédère autour d’un mouvement d’enthousiasme politique” — Jeune, charismatique, socialiste et musulman, Zohran Mamdani a créé la surprise en remportant les élections à la mairie de New York, aux États-Unis. Pour le philosophe new-yorkais et arendtien Roger Berkowitz, au-delà de la promesse d’une ville « accessible » et de son engagement sur Gaza, cette victoire est le fruit d’un nouvel enthousiasme partisan.
Roger Berkowitz : “C’est peut-être l’élection la plus incertaine et la plus inquiétante de toute l’histoire des États-Unis” — À l’approche de l’élection présidentielle américaine, le philosophe Roger Berkowitz craint le désordre mais il s’en remet à la tradition de désobéissance civile de son pays comme outil de résistance.
Roger Berkowitz (1/2) : “Pour neutraliser Trump, il aurait fallu jouer la carte du pardon” — Alors qu’il est poursuivi devant plusieurs tribunaux pour des crimes graves, Donald Trump vient de remporter la primaire républicaine de l’État de l’Iowa. Le philosophe Roger Berkowitz, qui avait prévu sa première élection et sa défaite en 2020, éclaire les raisons de sa popularité et s’en prend notamment à Joe Biden, dont la communication n’a fait que renforcer son potentiel futur adversaire. Retrouvez ci-dessous la première partie de cet entretien exceptionnel.
Roger Berkowitz (2/2) : “C’est sur le plan politique qu’il faut battre Trump, pas sur le plan légal” — Donald Trump, qui caracole en tête des sondages dans le camp républicain, a-t-il une chance d’être élu en 2024 ? Oui, selon le philosophe Roger Berkowitz, qui explique que cette perspective est « effrayante » mais pas totalement inéluctable. Retrouvez ci-dessous la seconde partie de cet entretien exceptionnel. Et si vous avez raté la première partie, consacrée à l’échec des démocrates pour contrer Trump, c’est par ici !
“Les trumpistes sont dangereux parce qu’ils font preuve d’une totale absence de honte” — Alors que Donald Trump a annoncé, au lendemain des élections de midterm au Congrès, qu’il briguerait un second mandat à la présidentielle en 2024, le politiste américain Roger Berkowitz, spécialiste de Hannah Arendt, analyse le résultat du scrutin et évalue les chances de succès d’un acteur qui a fait éclater les fondements moraux de la politique.
Roger Berkowitz : “Cette campagne témoigne d’un éclatement du ‘monde commun’ au sens de Hannah Arendt” — En dépit d’un résultat serré, la stratégie de Joe Biden visant à unir les démocrates tout en captant les électeurs républicains modérés devrait finalement payer. Mais il importe de prendre la mesure de l’enracinement électoral de Donald Trump, y compris parmi les minorités, et de la crise de la démocratie américaine. Telle est l’analyse du philosophe Roger Berkowitz, directeur du Centre Hannah-Arendt pour la politique et les humanités au Bard College (État de New York).
Le moment des foules — Le politiste américain s’appuie sur Hannah Arendt pour distinguer mouvements de désobéissance civile qui, à l’instar de Black Lives Matter, réclament davantage de justice sociale, et foules – militants pro-Trump ou pillards – qui risquent de faire basculer les États-Unis dans un climat de guerre civile.
Roger Berkowitz : “Donald Trump fait éclater les limites du politiquement correct” — Actualisation : Donald Trump a été élu 45e président des États-Unis, mercredi 9 novembre 2016] Alors qu’il accumule les provocations, le candidat républicain mène le jeu dans la campagne pour les primaires de son parti. Le politologue américain Roger Berkowitz analyse ce phénomène.